Après avoir conquis le reste de l’Asie, AirAsia s’attaque au marché le plus important mais aussi le plus difficile à pénétrer : la Chine. La compagnie malaisienne a signé un protocole d’accord avec Everbright et le gouvernement de la province du Henan le 14 mai en vue de créer une low-cost en Chine sous forme de coentreprise.
Cette compagnie serait basée à Zhengzhou, dont AirAsia vante le positionnement géographique et l’importance du hub logistique. Celui-ci est par ailleurs appelé à se renforcer dans le cadre du programme One Belt One Road lancé par Xi Jinping, le président chinois, en 2013 pour développer les routes commerciales au départ de la Chine.
Le protocole d’accord ne porte pas uniquement sur la création de cette AirAsia China, mais aussi sur des investissements de la part du groupe AirAsia dans le développement des infrastructures aéronautiques, notamment la construction d’un terminal low-cost à Zhengzhou, d’une école de formation de PN et d’ingénieurs et d’installations de maintenance.
« Cette coentreprise chinoise est la dernière pièce du puzzle AirAsia. En seulement seize ans, nous nous sommes imposés en Malaisie, en Thaïlande, aux Philippines, en Inde et au Japon, la Chine venant fermer la boucle des territoires majeurs de l’Asie Pacifique. AirAsia est maintenant à la hauteur de son nom, la seule compagnie qui transporte ses passagers au travers de l’Asie Pacifique – de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud au nord vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande au sud, et de l’Inde et du Moyen-Orient à l’ouest vers l’ASEAN », s’est réjoui Tony Fernandes, le CEO d’AirAsia, lors de la signature.
AirAsia est déjà active en Chine au départ de ses autres hubs asiatiques. Elle y dessert une quinzaine de destinations et a transporter plus de 40 millions de passagers depuis son vol inaugural vers le pays en avril 2005.