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Le Journal de l'Aviation » Industrie aéronautique » Dassault développe ses outils de maintenance de nouvelle génération

Dassault développe ses outils de maintenance de nouvelle génération

Léo Barnier Léo Barnier
29 mai 2019
dans MRO & Support
© L. Barnier / Le Journal de l'Aviation - tous droits réservés

© L. Barnier / Le Journal de l'Aviation - tous droits réservés

En plein bouleversement de sa stratégie pour la MRO – avec les rachats consécutifs d’Execujet et TAG Aviation en début d’année – Dassault Aviation entend aussi renforcer ses outils de maintenance. Le constructeur vient de présenter une solution de scanner 3D pour le contrôle et la caractérisation des défauts sur une structure d’avion, lors du salon Ebace à Genève mi-mai. Développée au sein de sa filiale de maintenance Dassault Falcon Service, elle a désormais vocation à se développer au sein du réseau de soutien Dassault.

Cette solution Scan 3D se veut avant tout simple à déployer. Elle est basée sur un scanner optique portatif HandyScan 3D – acheté sur étagère auprès de la société canadienne Creaform (filiale du groupe américain Ametek) pour environ 50 000 euros – qui se calibre sur un ensemble de cibles réfléchissantes disposées aléatoirement sur la surface de l’élément à analyser. Il crée ainsi son propre référentiel de façon autonome. Il suffit ensuite à l’opérateur de balayer la zone avec ce scanner à quelques dizaines de centimètres de distance pour cartographier précisément la surface et le défaut qui s’y trouve.

Une fois l’acquisition terminée, les données sont traitées par un logiciel sur ordinateur, à l’aide de la suite logicielle de métrologie PolyWorks d’InnovMetric. Cette étape permet de mesurer l’étendue ou la profondeur du défaut (enfoncement, déformation, corrosion, etc.) en le comparant à une zone non endommagée prise comme référence. Ces résultats sont ensuite directement exploitables par les équipes de soutien et les bureaux d’études et de calcul pour déterminer si le défaut est acceptable, s’il faut le réparer et in fine comment il faut le réparer.

Le Scan 3D n’est en revanche pas à même d’observer sous la surface. Il nécessite donc une mise à nu du défaut : dans le cadre de corrosion, tout le revêtement devra ainsi être préalablement enlevé et la zone « grattée ».

Un temps divisé par trois

L’utilisation du Scan 3D offre un large gain de temps, selon Sami Djoudi, ingénieur en réparation de structures chez Dassault Falcon Service. Il faut environ trois minutes pour scanner une surface et autant de rétro-ingénierie pour évaluer les caractéristiques du défaut. En comparaison, la méthode traditionnelle nécessite des mesures avec un jeu de cales entre la pièce déformée et une pièce rectifiée. Un travail qu’il décrit comme laborieux, à la répétabilité aléatoire et source potentielle d’erreurs. La pénibilité est donc largement réduite, en particulier pour les zones difficilement accessibles de l’avion.

La précision des données transmises aux bureaux d’études et de calculs permet aussi de limiter le nombre d’échanges nécessaires avec l’opérateur de maintenance. Au final, Jean Kayanakis, directeur général adjoint, en charge du service clients Falcon et du réseau de stations-service, estime que le temps nécessaire pour traiter ce type de défauts passe de deux semaines environ à quelques jours.

Phase de déploiement

Pour l’instant, cette solution n’est déployée que chez Dassault Falcon Service, au Bourget et à Mérignac. Après une phase de montée en maturité d’environ deux ans, elle doit se généraliser au sein du réseau de soutien Falcon à partir de cette année.

« Le produit est désormais fini et prêt à être intégré dans des processus de maintenance. Nous sommes en train de regarder comment l’industrialiser et le mettre à disposition de toutes les stations du groupe », explique Jean Kayanakis. Il ne ferme pas non plus la porte à la vente ou la location de cette solution à des centres de maintenance agréés par Dassault Aviation, mais la réflexion reste en cours.

Le Scan 3D devrait continuer à évoluer à l’avenir. Dassault travaille ainsi à pouvoir mesurer le défaut cartographié en le comparant directement à la maquette 3D de l’appareil, où alors en utilisant des données d’épaisseur recueillies par ultrasons sur des points de référence autour de la zone touchée. Les défauts relevés sont aussi archivés dans une base de données pour accélérer encore les préconisations de réparations. L’outil intéresse enfin la branche militaire de Dassault Aviation et une version spécifique pourrait voir le jour.

Dassault AviationDassault Falcon ServiceEBACE 2019

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