L’annulation du Salon du Bourget, qui devait se tenir cette semaine, est incontestablement un coup dur pour le secteur. L’aéronautique a pourtant tant de choses à dire et à montrer pour se défendre des arguments simplistes portés par certains mouvements écologistes qui ne cessent d’alimenter l’ « avion-bashing » ambiant depuis plus de trois ans.
Le salon Dubai Airshow 2021, prévu mi-novembre sur la plateforme aéroportuaire Dubai World Central (DWC), s’annonce désormais comme le plus important événement aéronautique depuis l’apparition de la pandémie. Il devrait être un véritable marqueur pour l’aviation commerciale, la défense et l’aviation d’affaires, tout en faisant la part belle à la décarbonation, aux technologies émergentes, aux transports du futur et aux startups.
Mieux, selon les organisateurs, le nombre d’exposants est même déjà du même ordre de grandeur que lors de la précédente édition il y a deux ans (plus de 1200 sociétés et entités publiques ou gouvernementales).
Évidemment, les mesures sanitaires sur place risquent d’être quelque peu draconiennes, tant dans l’organisation des stands qu’au niveau des mesures barrières, avec même une possible limitation du nombre de visiteurs.
Mais de l’avis de nombreux industriels qui veulent assurément répondre présents, le succès attendu du prochain salon aéronautique de Dubaï dépendra surtout de la situation épidémique mondiale, en particulier avec la progression de la vaccination aux quatre coins du globe.
Car si le Dubai Airshow n’a cessé de se développer depuis sa création, il ne représentait qu’un salon à vocation essentiellement régionale pour les principaux donneurs d’ordre et équipementiers jusqu’à présent. Avec l’absence des caisses de résonance que sont le SIAE et le salon de Farnborough depuis la pandémie, le prochain salon aéronautique de Dubaï pourrait alors prendre une tout autre envergure.