IAG a publié un chiffre d’affaires de 9,35 milliards d’euros pour le premier semestre, plus de quatre fois plus élevé qu’à la même période de l’année dernière.
Le groupe a significativement réduit ses pertes opérationnelles (avant éléments exceptionnels) de 2 milliards à 438 millions d’euros, ce qui se ressent sur le résultat net, qui passe de -2 milliards d’euros à -654 millions d’euros.
Le groupe constate lui aussi une reprise de la demande, particulièrement importante sur ses réseaux intra-européen, nord-américain et sud-américain, et menée par Iberia et Vueling. Ses capacités au deuxième trimestre ont ainsi pu retrouver 78% de leur niveau de 2019.
En revanche, les difficultés à Londres Heathrow l’ont incité à limiter la croissance de ses capacités dans l’aéroport, ce qui aura un impact de cinq points de pourcentage sur les capacités du groupe aux troisième et quatrième trimestres (à 80% et 85% des capacités de 2019). Sur l’année, elles atteindront 78% de leur niveau de 2019, avec un retour à quasiment 100% au dernier trimestre sur l’Amérique du Nord.
Signe encourageant, le chiffre d’affaires des classes premium loisirs a presque retrouvé son niveau de 2019 malgré des capacités fortement réduites (grâce à des yields en hausse de 10,6% par rapport à avant la crise). Les voyages d’affaires se redressent doucement également et retrouvent 60% de leur niveau de 2019.
Le deuxième trimestre a vu le groupe revenir à un résultat opérationnel positif pour la première fois depuis le début de la pandémie. Il compte également publier un bénéfice opérationnel pour l’ensemble de l’année.
(Photo © Le Journal de l’Aviation – tous droits réservés)
 
			 
                    
                    
 
 
 
 
 
 
 
 
 
