L’État capverdien fait volte-face sur le processus en cours de désinvestissement de sa compagnie nationale Cabo Verde Airlines (CVA), dont il détient encore 39% du capital. Le gouvernement penche désormais sur une renationalisation alors que les frictions persistent avec l’actionnaire majoritaire, Lofleidir Cabo Verde (51%) – une joint-venture à 70/30 entre Loftleidir Icelandic et d’autres investisseurs islandais. Le premier ministre Ulisses Correia e Silva a récemment dénoncé « le non-respect de certains accords » signés en mars dernier, notamment les clauses du plan de sauvetage qui devait permettre le redécollage de la compagnie clouée au sol depuis mars 2020. Le transporteur a déjà absorbé 20 millions d’euros depuis novembre, grâce à cinq prêts garantis par l’État mais ce dernier n’envisage plus de nouvelle injection d’argent à moyen terme. Pour rappel, l’État cap-verdien a enclenché le processus de privatisation de CVA en mars 2019. Les autres actionnaires comprennent un collectif de travailleurs (2,35%) et la diaspora capverdienne (7,65%). La compagnie dispose d’une flotte de trois Boeing 757-200 pour un effectif de près de 300 personnes.
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