Le gouvernement sud-africain a porté son choix sur le consortium Takatso (composé d’Harith General Partners et Global Airways) en tant que partenaire stratégique privilégié pour la relance de South African Airways (SAA), qui est sorti du processus de sauvetage le 30 avril dernier, après environ 17 mois sous administration provisoire.
Le consortium détiendra 51% des parts – contre 49% pour le gouvernement – et fournira le capital requis pour le redécollage du transporteur, qui ne dépend désormais plus des finances publiques. En revanche, tous les passifs historiques de SAA resteront sous la responsabilité du gouvernement, « dans la limite du montant alloué ». Sur les 14 milliards de rands (plus de 1 milliard de dollars) affectés à l’apurement des dettes en suspens, l’Etat a déjà débloqué 7,8 milliards de rands.
L’Etat insiste sur la promotion de la ressource humaine locale. « Le président du conseil d’administration doit être un Sud-Africain… La majorité de l’équipe de direction sera composée de Sud-Africains, avec soit le DG, soit directeur des opérations ou le directeur financier du groupe étant un national ou idéalement, les trois ».
SAA redémarrera, dans un premier temps, avec les vols domestiques et régionaux d’ici la fin de l’année. Le retour à l’international est prévu à partir de l’année d’après. Quant à l’avenir des filiales, dont Mango, South African Airways Technical et Airchefs, les deux parties ont convenu de réaliser une évaluation conjointe de ces structures.
La mise en oeuvre des termes de ce partenariat est désormais sujette à la finalisation de l’étape de due-diligence en cours et la signature du contrat final de vente et d’achat de SAA, laquelle pourrait intervenir dans les prochaines semaines.