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Le Journal de l'Aviation » Industrie aéronautique » « L’Air warfare center, c’est un travail en réseau »

« L’Air warfare center, c’est un travail en réseau »

Helen Chachaty Helen Chachaty
24 novembre 2016
dans Défense & Espace
© CEAM

© CEAM

« Âgé » de 83 ans, le Centre d’expertise aérienne militaire a connu une seconde jeunesse lorsqu’il est officiellement devenu un « Air warfare center » en septembre 2015. Créé en avril 1933 pour établir des concepts d’emploi et des règles de maintenance dans le domaine des équipements de l’armée de l’air, le CEAM s’est définitivement établi à Mont-de-Marsan en 1945. Cette « courroie d’entraînement essentielle à la transformation de l’armée de l’air », selon les mots du précédent chef d’état-major de l’armée de l’air, doit « fédérer l’ensemble des expertises rares du domaine capacitaire de l’arme de l’air afin d’accélérer la satisfaction du besoin opérationnel ». Rencontre avec le général Jean-Pascal Breton, qui a pris le commandement de cette entité en septembre dernier.

Un an après l’inauguration du CEAM « nouvelle génération », où en est-il aujourd’hui ?

Le Centre d’expertise aérienne militaire a évolué : Si historiquement les activités étaient dédiées à l’imagination, le développement et l’expérimentation des équipements des forces air, nous sommes à présent dépositaires de la doctrine, en ayant parmi nos personnels des référents, des experts tactiques. Le travail du CEAM repose sur un ensemble de processus et sur une mise en réseau de l’ensemble de ses experts, qui concourent à apporter des capacités à l’armée de l’air. Il est fort de 750 personnes, dont une partie (20%) n’est pas sur site [à Mont-de-Marsan, NDLR], mais sur les bases aériennes au sein des équipes de marque, Cazaux pour les composantes NRBC, armement et hélicoptères, Avord pour le SDCA, Orléans pour le transport, Istres pour le Rafale et le MRTT, Toulouse avec la STAT [Section technique de l’armée de terre, NDLR], Satory, ou encore Lyon pour le C2.

Il s’agit d’être au plus près du terrain, afin d’avoir une plus forte intégration des unités et des équipes de marque. Nous commençons par ailleurs à réfléchir en amont sur des sujets qui ne découlent pas strictement d’un besoin exprimé par les forces, mais dans une vision plus prospective.

La transformation du CEAM prend un peu de temps pour répondre aux nouveaux enjeux, mais ça avance bien. Dans le concret, cela veut dire qu’il faut faire la part de plus en plus belle aux notions de doctrine, de retour d’expériences, d’expertise tactique, tout en intégrant d’autres acteurs extérieurs.

Quelle est la philosophie du CEAM ?

Le CEAM a été pensé comme un « Air warfare center » et l’Air warfare center (AWC), c’est un travail en réseau. Le CEAM ne peut pas seul porter l’ensemble des réflexions, c’est un ferment qui initie la réflexion, portée également par les commandements, avec une mise en connexion de l’ensemble des acteurs, qui sont susceptibles de réfléchir et d’apporter une brique à la constitution de capacités.

Nous avons transformé le CEAM [anciennement le Centre d’expériences aériennes militaires, NDLR] en véritable centre d’expertise, mais il faut encore aller plus loin. Nous travaillons de plus en plus dans une logique de plateaux, l’idée étant de faciliter le travail en amont et pendant la durée de vie des programmes. Nous avons par ailleurs d’excellentes relations avec la STAT et le CEPA/10S (Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronavale) et sommes même allés plus loin avec Dassault Aviation par exemple, avec qui nous avons même mis en place toute une logique de travail intégré. En accueillant des ingénieurs chez nous, nous poursuivons l’idée de les « acculturer » à nos méthodes, mais c’est aussi à nous de voir comment bien travailler dans la perspective des contraintes industrielles.

Sur quels dossiers travaille le CEAM actuellement ?

La force de l’AWC est de constituer un véritable « battle lab », qui dé-risque les programmes, en mettant les matériels en situation opérationnelle. L’A400M, l’A330 MRTT ou encore le C-130J sont des programmes qui nous occupent beaucoup, mais il y a également le prochain standard du Rafale, le F-3R. Au sujet de ce dernier, nous avons eu une première revue d’aptitude utilisateur sur certaines fonctionnalités et pour l’instant tout se passe remarquablement bien. Nous sommes également très actifs sur le sujet de la connectivité dans le domaine de l’Air Land Integration, les liaisons air-sol pour les missions d’appui feu, ou sur les liaisons de données, la L16 ou encore la SATCOM…

La rénovation à mi-vie des Mirage 2000D est également l’un de nos points importants du moment. Comme nous n’avons plus à l’ECE de Mirage 2000C dédié, lorsque nous voulons faire des expérimentations sur l’avion, nous faisons donc directement appel aux forces. Nous ne sommes plus à 100% autonomes, mais associés, ce qui rejoint la démarche globale d’extension et de mise en réseau de l’ensemble des expertises.

Quelles sont les perspectives futures ?

Le CEAM n’est pas encore arrivé à pleine maturité, et avec le rythme des opérations actuel qui met en tension l’ensemble du personnel, c’est toujours délicat de travailler ensemble en raison du temps qui manque. Il faut donc se concentrer sur l’essentiel, mais également insuffler de l’élan. Il faut réfléchir à la manière de continuer à être toujours plus partenaire et toujours plus innovant.

Dans les perspectives d’étendre et de mettre en réseau les experts, nous réfléchissons à des structures sur lesquelles peuvent venir « s’amalgamer » les industries, le monde académique, universitaire… Nous souhaitons nous ouvrir davantage sur la partie doctrinale universitaire, c’est un axe de développement pour le futur, tout comme le fait de développer les contacts avec nos homologues étrangers – même si nous travaillons déjà beaucoup avec les Américains.

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