« Notre industrie a montré une fois de plus qu’elle était un pôle d’excellence technologique et économique, avec une filière solidaire, cohérente et dynamique », voilà les mots employés par le président du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), Marwan Lahoud, pour introduire le bilan 2013 de l’industrie aéronautique et spatiale française, le 28 avril dernier.
En 2013, son chiffre d’affaires global s’élevait à 47,9 milliards d’euros (+9 % à périmètre constant), dont 30,4 milliards d’euros réalisés à l’export (79 % du chiffre d’affaires consolidé). « L’industrie aéronautique et spatiale dépend plus que jamais de l’international », a précisé Marwan Lahoud.
Le carnet global des commandes équivaut à 73,1 milliards d’euros, en hausse de 49 % par rapport à 2012. Un nouveau record essentiellement porté par l’aéronautique civile qui représente 84 % des commandes. Pour le président du GIFAS « l’industrie aéronautique devient de plus en plus civile. »
Pour rester compétitif, le secteur a plusieurs priorités pour les prochaines années. Parmi elles, l’aviation plus propre avec le développement de l’avion électrique et hybride, retenu dans les 34 projets de la nouvelle France industrielle, et la propulsion électrique des satellites. La recherche et développement (R&D) occupe également une place importante dans l’avenir du secteur. En 2013, l’équivalent de 14 % du chiffre d’affaires a été investi en R&D, dont 70 % autofinancés par les industriels.