Le ministre des Transports de Malaisie, Datuk Seri Chan Kong Choy, a invité les journalistes à une courte visite du nouveau terminal de Kuala Lumpur le 10 février. Celui-ci, le second de l’aéroport international, est exclusivement réservé aux compagnies low-cost. Il sera lancé le 9 mars mais n’ouvrira que le 23 mars.
Cette date n’est pas anodine. En effet, le « Low Cost Carrier Terminal » de Kuala Lumpur précèdera ainsi de trois jours l’ouverture du terminal destiné aux compagnies à bas coûts de l’aéroport Changi de Singapour, l’un de ses concurrents directs dans la région Asie-Pacifique.
Le principe est le même que pour le terminal de Changi : la suppression de certains services, comme les escalators ou les passerelles d’embarquement, permet de réduire les coûts d’exploitation de la structure, donc de baisser les redevances demandées aux compagnies. Certaines taxes vont également être supprimées pour attirer les compagnies low-cost étrangères.
Le nouveau terminal, conçu pour traiter 10 millions de passagers par an, dispose d’une trentaine de postes de stationnement avion capables d’accueillir des Boeing 737 ou des Airbus A320.
Pour le moment, seule AirAsia et ses filiales sont prévues pour y opérer. Leur emménagement dans les nouvelles installations devrait être terminé pour son ouverture. Cependant, le ministre a confié lors de la conférence de presse que le gouvernement avait reçu des réponses d’autres compagnies.