Delta Airlines vient d’arracher le droit de faire ses premiers pas sur la route New York – Londres. United Airlines est en effet en pleine réorganisation de son réseau et Delta a pu lui racheter le 28 juillet les droits qu’elle détenait sur la liaison JFK – Heathrow.
Si le département américain des transports donne son accord, Delta Airlines devrait débuter ses vols vers la capitale britannique dès cette année avec un Boeing B767-300ER de 214 passagers. Ce sera alors la première fois de son existence que la compagnie américaine pourra proposer des vols quotidiens directs et sans escale entre New York JFK et Londres.
Elle ne pourra cependant pas user de son créneau à l’aéroport d’Heathrow tant qu’un accord « Open Skies » n’aura pas été conclu entre les Etats-Unis et l’Union Européenne entérinant la libéralisation du transport aérien entre les deux territoires. La liaison est en effet réglementée par le traité des Bermudes II, un accord bilatéral signé en 1977 entre la fédération américaine et le Royaume-Uni qui impose des restrictions très strictes sur les vols entre Londres et les Etats-Unis. Seules quatre compagnies sont autorisées à poser leurs appareils en provenance du territoire américain à Londres Heathrow : British Airways, Virgin Atlantic, American Airlines et United Airlines. Delta atterrira donc à l’aéroport de Gatwick.
United Airlines restera quant à elle présente sur la liaison grâce aux accords passés au sein de Star Alliance. Mais sa stratégie actuelle se concentre davantage sur l’Asie Pacifique. Elle a décidé d’augmenter ses fréquences vers la région de 40 vols par semaine, notamment avec l’introduction de sa première route entre Washington et Tokyo le 28 octobre.