L’appareil d’Adam Air aurait peut-être été retrouvé. Après avoir étendu les recherches à la mer, les autorités indonésiennes ont décidé d’octroyer davantage de moyen à leurs équipes le 8 janvier. Bien leur en a pris : les navires de la marine indonésienne croisant dans le détroit de Macassar ont repéré de larges morceaux de métal. On ignore encore s’ils proviennent du Boeing B737-400 de la compagnie indonésienne mais un bâtiment de surveillance océanographique américain, le Mary Sears, les a rejoint le 9 janvier à 9h00 (heure de Paris) pour éclaircir ce point.
Les débris gisent actuellement par 1.000m de fond au nord de Mamuju, la capitale de la province de Sulawesi Ouest, sur l’île de Célèbes. Ils se situent donc sur la route qu’empruntait le monocouloir. Le vol 574 d’Adam Air reliait en effet Surabaya, sur l’île de Java, à Manado, à l’extrême nord de Célèbes, le 1er janvier lorsqu’il a disparu des écrans radar avec 102 personnes à son bord. La région était alors balayée par des vents violents.
Les autorités indonésiennes sont restées très prudentes quant à la provenance de ce métal après les fausses informations qui ont circulé les premiers jours suivant l’accident. Elles annonçaient que l’appareil avait été retrouvé dans une région montagneuse, que des personnes avaient survécu et que les pilotes avaient envoyé des messages de détresse avant de s’écraser.
Le Boeing d’Adam Air, immatriculé PK-KKW, volait depuis dix-huit ans. Il était entré neuf au service de Dan-Air London en janvier 1989, avant d’être tour à tour exploité par, entre autres, British Airways, National Jet Italia, Air One et JAT Airways.