Airbus n’est pas affecté par les problèmes politiques. C’est ce qu’a déclaré le constructeur le 27 novembre en démentant l’information publiée par le quotidien économique Les Echos selon laquelle la signature des contrats d’Airbus en Chine risquait d’être reportée en raison des tensions du pays avec la France.
Le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, a en effet demandé le report du sommet économique entre la Chine et l’Union Européenne qui devait avoir lieu le 1er décembre à Lyon. Le pays est en effet irrité par la rencontre prochaine du Président Nicolas Sarkozy avec le Dalaï Lama, prévue le 6 décembre en Pologne.
Le contrat d’Airbus en Chine avait été dévoilé il y a un an et portait sur 110 A320 et quarante A330, auxquels venaient s’ajouter dix appareils supplémentaires pour China Southern.
Airbus a déclaré que les contrats fermes avaient déjà été signés pour 140 appareils. Selon le constructeur, les négociations sur les vingt autres sont en bonne voie et ne dépendent pas de ce genre d’événements.