Après la Turquie en février, Korean Airlines vient d’obtenir l’aval de la Thaïlande dans le cadre du processus d’acquisition de sa rivale Asiana Airlines.
Six autres autorités antitrust doivent encore donner leur approbation (Etats-Unis, Union Européenne, Chine, Japon, Taiwan et Vietnam).
Dans le cadre du plan post-fusion soumis le 17 mars pour étude à la Korea Development Bank (le plus grand créancier d’Asiana), il est prévu que Korean Airlines achève l’acquisition des actifs de sa rivale d’ici la fin de 2022, mais les deux compagnies aériennes – qui représentent ensemble 40% des créneaux passagers et fret à l’aéroport international d’Incheon- continueront à opérer en tant qu’unités distinctes pendant deux années supplémentaires avant de s’unir complètement en 2024.
Le report à 2024 est dû à un certain nombre de dossiers qu’il faudra au préalable résoudre avant l’échéance. Ceux-ci comprennent entre autres l’avenir des filiales à bas prix des deux entités : Air Busan, Air Seoul et Jin Air. Il faut également dissiper les préoccupations liées au monopole qu’entrainerait cette fusion.