Emirates a publié une perte nette semestrielle de 3,4 milliards de dollars. C’est sa pire performance en six mois au cours de ces 30 dernières années.
Sur la période d’avril à septembre, la compagnie a vu son chiffre d’affaires baisser de 75% en glissement annuel pour atteindre 3,2 milliards de dollars en raison d’une chute de 95% du trafic passager (1,5 million de passagers transportés).
A l’inverse, Emirates a pu augmenter de 65% ses volumes de fret par rapport à la même période de l’année dernière, l’activité ayant été soutenue par la conversion en cargo auxiliaire de 10 777-300ER.
Malgré la baisse significative des opérations au cours des six mois, son EBITDA est resté positif à 79 millions de dollars contre 3,6 milliards de dollars pour la même période l’année dernière.
La crise a par ailleurs entrainé une compression de 24% des effectifs du groupe (Emirates + Dnata) au cours des six premiers mois de l’exercice en cours. Il totalisait 81 334 employés au 30 septembre 2020. Afin d’atténuer l’impact de pandémie, le groupe a bénéficié un renflouement étatique de 2 milliards de dollars sous forme de prise de participation.