Auditionné par la commission de l’Assemblée nationale examinant le projet de loi climat et résilience, le SCARA réaffirmé qu’il jugeait les mesures préconisées « discriminatoire, inefficaces et incohérentes ».
Il a rappelé que le transport aérien faisait déjà un effort de compensation de ses émissions, contrairement à d’autres modes de transport, et qu’un maintien voire une augmentation de la taxe Chirac ne ferait qu’accentuer la distorsion de concurrence envers ces autres modes de transport et les compagnies étrangères.
Le syndicat estime par ailleurs que détourner les passagers des avions allait les pousser à utiliser d’autres moyens de déplacement, dont le bilan écologique global n’est pas nécessairement meilleur.