L’émir de Dubaï, Mohammed ben Rachid Al Maktoum a tranché. La future méga-plateforme aéroportuaire Al Maktoum de Dubaï, qui aujourd’hui n’accueille que quelques vols commerciaux et des avions d’affaires, va devenir bien plus concrète avec le lancement de la deuxième phase du projet. Objectifs : 150 millions de passagers pouvant être accueillis dans dix ans, 260 millions à terme, plus de 12 millions de tonnes de fret par an.
Nous en Europe, nous avons le Green Deal…
L’émir Mohammed ben Rachid Al Maktoum a donc donné son feu vert à la construction des futurs terminaux et des quatre pistes parallèles manquantes, un projet de quelque 35 milliards de dollars qui fera de l’aéroport Al-Maktoum le plus grand aéroport au monde. Il disposera d’un terminal principal et de quatre grandes jetées d’embarquement totalisant quelque 400 portes au contact.
Nous en France, nous réfléchissons à davantage de restrictions d’exploitation des aéroports, à commencer par ceux d’Orly et de Roissy CDG…
Le méga-aéroport entend ainsi remplacer l’actuel aéroport international de Dubaï (DXB) dans la prochaine décennie, devenant alors le hub des compagnies aériennes Emirates et flydubai, quelque peu à l’étroit aujourd’hui face au très fort rebond de la demande après la pandémie. Le nouvel aéroport sera ainsi cinq fois plus grand que l’actuel aéroport de l’émirat, en comptabilisant toutes les activités connexes (MRO, Fret, Dubai Aviation City…).
Nous en France, nous donnons de l’importance à des ingénieurs qui nous propose de voler quatre fois dans une vie…
Il faut dire aussi que le positionnement géographique de Dubaï, mais aussi plus généralement tous les principaux aéroports des pays du GCC, est particulièrement idéal dans le nouveau monde qui se dessine. Il se trouve à moins de 4 heures de vol d’un tiers de la population mondiale, et à moins de huit heures de vol des deux tiers des quelque 8 milliards d’habitants sur Terre.
Nous en France, nous avions inventé l’aviation…
