« Airbus s’est engagé sur le long terme à accroître sa collaboration avec l’industrie aéronautique chinoise. » Ces mots de Iain Gray, le manager général britannique du constructeur européen, expliquent la décision d’Airbus le 9 novembre de signer avec Avic 1 un protocole qui étend leur coopération. Cet accord a été conclu à Londres en présence de Tony Blair lors de la visite officielle du Président chinois Hu Jintao.
La compagnie aéronautique chinoise va construire pour Airbus des éléments des ailes des appareils de la famille A320. Le protocole reprend le contrat initial du mois d’avril, d’un montant de plus de 500 millions de dollars, qui lançait la troisième phase du programme de coopération à la construction des ailes. Non seulement Avic 1 va participer à la construction du caisson de voilure, comme c’était déjà le cas, mais en plus une deuxième chaîne d’approvisionnement va être lancée en Chine.
En clair, Airbus transfère sa technologie vers l’industrie aéronautique chinoise. Yang Yuzhong, le vice-Président d’Avic 1, ne s’y est pas trompé. Il a déclaré que bientôt la Chine serait capable d’assumer seule l’intégralité de l’élaboration du caisson de voilure.
Outre cette collaboration industrielle, Airbus a promis d’augmenter sa contribution financière, ainsi que d’aider au développement de la recherche. Un centre d’ingénierie Airbus a été inauguré à Pékin en juillet dernier et 54 ingénieurs chinois ont déjà été engagés.