Le ministre brésilien de la Défense a reçu hier une délégation française venue plaider la cause du Rafale. Celso Amorim a déclaré que l’achat des avions de chasse se ferait en fonction de l’impact de la crise économique : « Le volet financier et la propagation de la crise peuvent influer sur notre capacité d’achat ».
Il a également mis l’accent sur la volonté de bénéficier d’un véritable transfert de technologie.
Le Rafale de Dassault est encore en compétition avec le F/A-18 Super Hornet de Boeing et le Gripen de Saab pour remplacer la flotte vieillissante du Brésil (notamment des Mirage) par 36 avions de chasse multirôle.
Le contrat est estimé entre 4 et 7 milliards de dollars. La décision ne devrait pas intervenir avant 2012.

