A la veille d’un contrat d’envergure avec la Chine, Airbus a signé un protocole d’accord avec la NDRC chinoise (Commission Nationale de Réforme et de Développement) le 4 décembre à Toulouse. Celui-ci a établi les cadres d’un renforcement de la coopération entre le constructeur européen et l’industrie de l’aviation civile chinoise.
Signé à l’occasion de la visite du siège d’Airbus par le Premier ministre chinois Wen Jiabao et dix ans après le premier accord de coopération industrielle, ce protocole a en ligne de mire la possibilité d’établir une ligne d’assemblage final pour la famille A320 dans le pays communiste.
Cinq entreprises chinoises travaillent aujourd’hui sur diverses pièces pour les appareils de l’avionneur. Un centre d’ingénierie a été récemment été inauguré en Chine et 54 ingénieurs ont été embauchés. Airbus a également promis d’accroître le volume financier de la coopération.
L’aviation civile est en pleine croissance en Chine. Elle possède un potentiel de développement qui fait rêver les plus grands constructeurs et les pousse à se livrer une concurrence féroce pour asseoir leur emprise sur ce marché lucratif. Airbus souhaite que ses appareils représentent 50% de la flotte chinoise. Avant le contrat portant sur 70 monocouloirs, voire plus, cet accord a comme des allures de troc.