Aerobatix se pose à Paris

Propos recueillis par Igor Biétry
le 06/11/2015 ,
La petite marque de prêt-à-porter haut de gamme entièrement dédiée à l’aviation continue de faire parler d’elle. Créée fin 2012, Aerobatix est née sur une idée de David Benhamou. Aujourd’hui, sa fille, Yaël 27 ans, a repris le flambeau et préside aux destinées de cette marque française.

Quel a été le point de départ de la marque Aerobatix ?

Si la marque a été créée fin 2012, c’est en l’occurrence fin juin 2013 à l’occasion des 60 ans de la Patrouille de France que nous avons été vraiment reconnus. Nous travaillons avec l’EVAA (l’équipe de voltige de l’armée de l’Air) qui a été tout de suite emballée par le projet de créer une ligne de vêtements haut de gamme sortant des tenues très militaires. Ils avaient à cœur de porter des vêtements dont les repères sont certes aéronautiques mais ne voulaient pas tomber dans la caricature ou le déguisement. Nous avons donc réalisé une flight jacket à partir de notre modèle « Mermoz » avec des patchs spécifiques pour la Patrouille de France. Notre stand était à côté de celui des Opérations aériennes d’Air France qui était également mécène de l’anniversaire.

Un voisin très intéressant pour une jeune marque comme la vôtre ?

Oui, d’autant qu’ils ont lancé un appel d’offres pour le blouson commémoratif des 80 ans d’Air France et que nous l’avons remporté. Nous étions pourtant la plus petite marque et apportions l’offre la plus chère. Mais le projet a été retenu ! Dans la foulée, nous avons créé un « corner éphémère » aux Galeries Lafayette, boulevard Haussmann qui a très bien fonctionné.

Depuis on ne voit que vous sur les terrains d’aviation. Vous étiez aux Championnat du Monde de voltige à Châteauroux cet été.

Nous étions effectivement partenaire-équipementier de la Fédération à l’occasion de ce formidable rendez-vous aéronautique en France. Nous sommes très heureux d’être associés à cette équipe de France championne du monde. Nous sommes évidemment très concernés par les sports aériens et sommes notamment partenaires de Gilles Lucazeau, le représentant d’Extra en France qui fait voler un avion à nos couleurs. Nous sommes également partenaires de Benjamin Vinot-Préfontaine qui vole en meeting avec son Piaggio FWP149D.

Yael Benhamou, gérante d'Aerobatix

Revenons à vos productions. Où faites-vous fabriquer ?

Nos blousons sont faits à Paris. Quant aux pièces en jersey, elles sont réalisées au Portugal et nous travaillons également avec l’Italie et la Bulgarie. Quoiqu’il en soit, nous travaillons avec des fournisseurs de l’Union européenne. Aujourd’hui, nous avons dix revendeurs à travers la France et ouvrons une boutique à Paris début décembre.

Ouvrir une boutique à Paris c’est une consécration !

C’est vrai que cela nous tenait à cœur ! Nous ouvrons un espace au 43 rue de Turenne dans le 3e arrondissement. Ce sera l’occasion pour les internautes de pouvoir retrouver nos collections et les essayer. Nous tenons à proposer une collection par an. Nous les présentons en hiver et elles sont en magasin pour juin.

Vous avez d’autres projets ?

Du point de vue de notre marque, nous souhaitons développer la maroquinerie dans un avenir proche. Nous sommes à la recherche de fournisseurs qui correspondent exactement à nos critères et à un cahier des charges précis. Côté communication, nous serons au côté du projet Eraole avec Raphael Dinelli, le skipper-pilote qui souhaite traverser l’Atlantique avec un avion sans empreinte carbone. Ce projet sera présenté à l’occasion de la COP 21.

C’est une belle façon de montrer que Aerobatix s’appuie sur des traditions aéronautiques mais en vivant avec son temps !

Nous voulons effectivement apporter une touche de modernisme dans les tenues jusque-là très classiques des passionnés d’aéronautique.


 
 

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