Comme prévu, South African Airways (SAA) a officiellement repris ses opérations commerciales. Le 23 septembre, le vol SAA 317 (réalisé par un Airbus A320-200, transportant 123 passagers) s'est posé à l'aéroport international de Cape Town, en provenance de sa base opérationnelle de Johannesburg.
Désormais, SAA reliera les deux grandes métropoles d'Afrique du Sud avec trois rotations quotidiennes. Hors des frontières, le pavillon national reprend également ses vols vers Accra, Kinshasa, Harare, Lusaka et Maputo. Sa flotte a quant à elle été réduite à six d'appareils, tous loués : trois A319-100 (loués à Castlelake), deux A330-200 (Goshawk) et un A330-300 (Aero Capital Solutions).
Mais contrairement à ce qui était prévu, ce n'est pas le consortium Takatso qui a fourni le financement nécessaire au redécollage du porte-étendard sud-africain. Dans un communiqué publié le 21 septembre, le futur actionnaire majoritaire (51%) a avoué ne pas encore avoir finalisé les négociations y relatives avec le ministère des entreprises publiques (DPE). « Nous nous concentrons maintenant sur la conclusion de l'accord d'achat d'actions. Il s'agit d'une transaction importante et complexe et nous prévoyons qu'elle prendra un certain temps, mais les deux parties s'engagent fermement à garantir la finalisation de l'accord », a expliqué Gidon Novick, PDG de Takatso - coentreprise entre la société de capital-investissement Harith General Partners, propriétaire de l'aéroport de Lanseria, et Global Airways, qui détient Lift, la low-cost domestique lancée en décembre 2020.
Le consortium, qui a racheté SAA après dix-sept mois de restructuration, prévoit d'investir jusqu'à 3,5 milliards de rands (258 millions de dollars) au cours des trois prochaines années. La reprise des activités de SAA est donc financée par le fonds de roulement de 500 millions de rands issu de l'enveloppe de 10,5 milliards de rands débloquée par l'Etat sud-africain pour financer le nouveau business plan de l'entreprise.
(Photo © South African Airways) |