Ryanair a respecté ses dernières prévisions. Pour son année fiscale 2021-2022 (clôturée le 31 mars), la low-cost irlandaise a publié un chiffre d'affaires de 4,8 milliards d'euros, presque triplé par rapport à 2020-2021, et une perte nette divisée par trois à 355 millions d'euros.
La compagnie constate une forte reprise de la demande, le nombre de ses passagers ayant plus que triplé (+253%) à 97,1 millions. En revanche, les réservations se font toujours tardivement et le marché, toujours perturbé par la covid et désormais la guerre en Ukraine, doit encore être stimulé par une baisse des prix. Ainsi, les tarifs sont encore en baisse de 27%, à 27 euros en moyenne. Les recettes auxiliaires restent quant à elles à un bon niveau (22 euros par passager).
Pour cet été, Ryanair espère avoir reçu plus de 70 Boeing 737-8200 (au lieu des 65 qu'il visait). Ses capacités devraient être à 115% de celles de l'été 2019, mais avec un prix du carburant bien plus élevé (bien que Ryanair soit couverte à 80% sur l'année). Les tarifs pourraient être un petit peu au-dessus de leur niveau de 2019 pour le pic de la saison.
Malgré un environnement difficile, la compagnie prévoit de transporter 165 millions de passagers durant l'actuelle année fiscale (soit plus que les 149 millions de 2019) et « espère retrouver une rentabilité convenable au cours de l'exercice », indique Michael O'Leary, le directeur général de Ryanair.
(Photo © Piotr Mitelski pour Ryanair) |