La FNAM a tenu à réagir aux propos énoncés par Jean-Pierre Farandou, lors de son audition à l'Assemblée nationale le 1er décembre. Le président de la SNCF avait alors affirmé que « ce n'est pas le train qui est trop cher, c'est l'avion qui ne l'est pas assez », reprochant au secteur aérien de ne pas assumer les coûts de son impact carbone et appelant à la mise en place d'une taxe sur le kérosène.
La FNAM a « déploré » cette suggestion et affirmé que la compétitivité du transport aérien par rapport au train ne venait pas d'une taxation trop légère. Prenant l'exemple d'un billet Paris - Nice en 2019, elle souligne que le prix payé par le passager est représenté à 53% par des taxes.
« Une taxation supplémentaire du transport aérien n'aiderait en rien à cette transition énergétique et priverait au contraire certains passagers de l'accès à un mode de transport sûr et compétitif », indique le syndicat, qui appelle à un soutien du gouvernement pour atteindre la neutralité carbone, à laquelle le secteur s'est engagé.
La FNAM souligne également qu'une nouvelle taxe mettrait en danger le secteur, déjà mis à mal par la crise, et ses emplois.
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