La reprise est engagée chez Figeac Aéro. Le sous-traitant aéronautique a publié un chiffre d'affaires en croissance de 27% à 119,9 millions d'euros pour le premier semestre 2021-2022, tiré par la reprise dans le secteur des aérostructures (+30%). L'EBITDA courant redevient positif à 11,68 millions d'euros (contre une perte de 6,7 millions d'euros au premier semestre 2020-2021) mais le résultat net reste négatif à -21,9 millions d'euros (malgré une amélioration substantielle par rapport à la perte de 51 millions d'euros de l'année précédente).
La société a profité de l'augmentation des livraisons d'avions neufs et des perspectives d'augmentation des cadences pour les années à venir, notamment grâce au retour des commandes pour la famille Airbus A320neo et au lancement de l'A350F.
Par ailleurs, son plan de redressement porte ses fruits et Figeac Aéro a réussi à réduire ses coûts fixes annuels de 30 millions d'euros. « Transformation 21 » passe par la réduction des charges de personnels et des frais généraux et administratifs, la rationalisation des sites de production, le rapatriement d'une partie des achats liés à la sous-traitance, l'optimisation de l'utilisation de la matière première et une rationalisation des achats.
Pour se redonner de l'élan, le sous-traitant a également décidé de lancer le plan stratégique « Route 25 », avec l'objectif de retrouver son chiffre d'affaires pré-crise tout en s'assurant une performance économique solide. Il s'articule autour de quatre axes : la croissance du chiffre d'affaires grâce à ses contrats, le gain de parts de marché et le développement des services ; l'optimisation de l'empreinte industrielle avec une montée en charge des sites « best cost » et le renforcement de l'automatisation ; l'optimisation des coûts de fonctionnement ; et l'amélioration des systèmes de gestion de la production.
Confiant dans l'évolution positive du marché mondial, malgré la persistance de la pandémie, Figeac Aéro ne change pas ses objectifs annuels : atteindre un chiffre d'affaires compris entre 250 et 300 MEUR, soit une croissance entre 22,2% et 46,6%, publier un EBITDA courant positif à deux chiffres et des Free Cash-Flows positifs.