Bertrand Godinot, directeur France et Pays-Bas d'easyJet, a annoncé que la compagnie avait conclu des accords avec ses syndicats en France qui vont lui permettre de maintenir ses bases et tous ses emplois sur place.
La low-cost britannique compte sept bases dans l'Hexagone (mais y dessert 21 aéroports) et 1 800 salariés sous contrat français.
Elle va s'appuyer sur deux dispositifs : l'APLD (activité partielle longue durée), qui lui permettra d'adapter ses effectifs à la saisonnalité et au processus de levée des restrictions, ainsi qu'un APC (accord de performance collective), valables jusqu'en 2023 voire 2024. Les efforts portent sur la productivité et la flexibilité, plus que sur la rémunération - les salaires des PNC notamment ont été maintenus à leur niveau.
Après avoir concentré tous ses efforts sur la gestion de la crise en 2020, la compagnie affirme que sa priorité en 2021 est pleinement tournée vers la reprise du trafic.