« Nous commençons l'année en beauté », se réjouit Eric Martel, le PDG de Bombardier. L'avionneur a en effet enregistré un chiffre d'affaires stable à 1,2 milliard de dollars au premier trimestre par rapport à 2021 (-7%), grâce à une forte progression des activités de services (+34%, liés à l'augmentation de l'utilisation de la flotte mondiale) et la livraison de 21 appareils (douze larges, six intermédiaires et trois légers, les derniers Learjet).
L'EBITDA a augmenté de 36% à 167 millions de dollars et le résultat net ajusté s'est amélioré de 60%, restant négatif de 69 millions de dollars.
Le carnet de commandes a gagné 1,3 milliard de dollars de valeur sur la période grâce à des prises de commandes pour 58 appareils, soit un book-to-bill de 2,5. Les ventes sont particulièrement portées par l'Amérique du Nord mais elles se tiennent également en Europe de l'Ouest et reprennent en Asie.
Malgré des résultats meilleurs que prévu et des perspectives encourageantes - notamment le remplacement des livraisons de Learjet par des appareils de plus grande capacité à partir de maintenant et l'atteinte de l'objectif de coût de production unitaire du Global 7500 -, Bombardier reste prudent et conserve ses prévisions pour l'année (notamment le book-to-bill de 1). Il précise que toute la production de 2022 est vendue et que toutes les ressources nécessaires à la production sont assurées. Par ailleurs, les prix des appareils ont bien augmenté et l'inflation ne devrait pas complètement en effacer les bénéfices pour Bombardier. Le programme Global 7500 devrait notamment voir ses marges plus que doubler entre 2021 et 2025.