Les projets d'augmentation des cadences de production de la famille A320neo d'Airbus ont fait couler beaucoup d'encre ces dernières semaines, tant par la prudence affichée par les maisons-mères des motoristes concernés (Safran et Raytheon Technologies) que par le scepticisme de deux plus importants loueurs d'avions commerciaux au monde, à savoir AerCap (désormais propriétaire de GECAS) et Avolon.
Les raisons en sont cependant quelque peu différentes. Les industriels doivent préserver l'ensemble de leur chaîne d'approvisionnement, avec certains acteurs très fragilisés, car doublement impactés par les effets de la pandémie et par la crise du 737 MAX. Réinvestir pour permettre à Airbus d'atteindre, puis dépasser ses cadences de production d'avant crise d'ici l'été 2023 (objectif 65 avions par mois) s'apparente déjà à un véritable pari, alors que les montées en cadences seront aussi d'actualités pour les monocouloirs Boeing et pour l'A220. Imaginer rapidement ensuite 70 avions...
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