Depuis quelques années, sur le continent africain, on assiste à une renationalisation des compagnies porte étendard, une tendance accélérée avec la crise sanitaire. En début juillet, Cabo Verde Airlines a rebasculé sous giron étatique deux ans après l'ouverture de son capital aux investisseurs islandais. En avril dernier, l'Etat seychellois a repris le contrôle d'Air Seychelles après le départ négocié d'Etihad. Le processus de renationalisation de Kenya Airways, engagé depuis 2019, suit également son cours. Même après la restructuration, d'autres comme Air Zimbabwe ressortent toujours en tant que compagnie 100% étatique.
Pour l'expert ougandais en aviation, Derek Nseko, ce processus devrait se poursuivre pour éviter d'assister à des faillites en cascade au milieu de la pandémie. « La nationalisation est actuellement une voie de survie car il s'agit d'absorber le fardeau de la dette historiquement lourde ». Il est davantage question pour les gouvernements d'assurer la pérennité...
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