Les quatre prochains mois vont être décisifs pour le sort de centaines d'avions de ligne. La valeur résiduelle des avions stockés ainsi que celle des différents équipements présents (moteurs, APU, LRU...) est surveillée comme du lait sur le feu par leurs propriétaires, qu'ils soient opérateurs ou gestionnaires d'actifs.
Nous assistons d'ailleurs à quelques effets d'aubaine depuis quelque temps, à l'instar de ce 777-300ER récemment envoyé par AerFin à Tarbes, chez le spécialiste Tarmac Aerospace, alors que ce type d'appareil ne sera clairement pas le plus impacté par la crise. Il s'agit évidemment ici pour les opérateurs d'accéder à des équipements et à des pièces à moindre coût pour préserver leur précieuse trésorerie, en attendant la reprise.
Pour l'instant, plus de 2300 appareils ont quitté prématurément les flottes des compagnies aériennes depuis le début de la pandémie. Ils sont aujourd'hui parqués un peu partout sur la planète...
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