La signature de trois accords négociés en vue d'adapter le modèle économique et social du Groupe ADP à la crise du Covid-19 a échoué, ont annoncé jeudi les syndicats et la direction d'Aéroports de Paris, aucune majorité n'ayant été trouvée parmi les trois organisations représentatives (CFE-CGC, CGT, Unsa). Le gestionnaire des aéroports parisiens, dont la maison-mère ADP SA emploie près de 6.300 personnes, et les syndicats négociaient depuis août un accord d'activité partielle de longue durée (APLD), un accord de performance collective (APC) et un dispositif de rupture conventionnelle collective (RCC). Ces accords visaient à réduire les salaires et la masse salariale en limitant les suppressions d'emplois (jusqu'à 700 postes).La signature était conditionnée à l'obligation qu'ils soient tous majoritaires. Mais seule l'Unsa (3e syndicat) a signé l'ensemble des accords, "après avoir consulté les salariés", a expliqué à l'AFP Laurent Garssine, son secrétaire général.Ils étaient, dit-il, "la garantie du maintien de...
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