On le sait, la position du motoriste Rolls-Royce est particulièrement délicate depuis le début de la pandémie et les perspectives de reprise concernant le marché des gros-porteurs ne sont clairement pas réjouissantes, avec ces restrictions de voyage qui s'éternisent et les compagnies aériennes qui voient en retour leur situation financière se dégrader de jour en jour.
L'activité dédiée à l'aéronautique civile du fleuron industriel britannique souffre bien sûr de la très nette diminution des premières montes, mais le soutien aux opérateurs, particulièrement lucratif en temps normal, subit évidemment de plein fouet les effets de la baisse du nombre d'heures de vol de la flotte, avec en plus de cela, la multiplication des retraits anticipés, parfois très anticipés, de certains appareils équipés de Trent ou de RB211.
Et pour ne rien arranger, si le Royaume-Uni est déjà officiellement sorti de l'Union européenne, l'accord commercial qui régira les...
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