Plus d'un millier d'emplois menacés chez Airbus et des sous-traitants fragilisés: entre Nantes et Saint-Nazaire, élus et syndicats, inquiets, se mobilisent aux côtés de la filière aéronautique pour tenter de sauver les emplois locaux.
Le plan social post-Covid chez Airbus et sa filiale Stelia Aerospace, annoncé le 2 juillet, doit concerner 5.000 emplois en France, dont près de 600 à Saint-Nazaire et près de 500 à Nantes, "un coup dur pour le territoire", a commenté la CCI de Nantes St-Nazaire dans un communiqué.
"On pense qu'en France, le chiffre des 5.000 va facilement être multiplié par deux, en comptant l'intérim et en comptant tous les sous-traitants qui vont perdre leur emploi", a estimé Frédérik David, représentant FO pour le site Airbus de Saint-Nazaire.
"On travaille principalement avec les sous-traitants pour essayer de trouver des solutions de diversification", a expliqué à l'AFP le président de la CCI Yann...
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