A une époque où une crise comme celle d'aujourd'hui et surtout ses implications relevaient de la science fiction, Airbus a voulu évaluer les possibilités d'une application accrue des technologies autonomes à l'aviation. C'est ainsi qu'est né le projet de démonstrateur ATTOL (Autonomous Taxi, Take-Off and Landing). Après un programme d'essais en vol automatiques qui s'est étendu sur deux ans et a accumulé plus de 500 vols, le projet a été conclu avec succès le 29 juin.
En l'achevant, Airbus annonce avoir réussi à rendre autonomes le roulage, le décollage et l'atterrissage d'un avion commercial - en l'occurrence un A350-1000 -, sans recourir à l'aide des instruments en aéroport ou des satellites. « De nombreux avions sont déjà capables d'atterrir automatiquement, mais ils dépendent d'infrastructures externes comme l'ILS ou les signaux GPS. ATTOL vise à rendre cela possible en utilisant uniquement la technologie embarquée », expliquait Sébastien Giuliano, chef du...
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