Si ce dernier pas est franchi, le CSeries aura vraiment coûté très cher à Bombardier. A l'occasion de la présentation de son bilan préliminaire pour 2019, l'avionneur canadien a indiqué qu'il était en train de réévaluer sa participation à la Société en commandite Airbus Canada (SCAC), qui gère le programme A220. Si la décision est prise de sortir de cette coentreprise avec Airbus, le développement du CSeries aura coûté toute son activité Aviation commerciale à Bombardier.
L'avionneur explique en effet que la SCAC va avoir besoin de financements additionnels pour soutenir la montée en cadence de la production de l'A220. Indépendamment de l'effort financier que cela représente alors que la situation du groupe reste très fragile, Bombardier ne voit pas d'un très bon oeil le report de l'arrivée au seuil de rentabilité du programme et la baisse de son « rendement » sur sa durée de vie. « Cela...
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