C'est un moteur qui peine à démarrer. Le Délégué général pour l'armement Joël Barre n'a pas mâché ses mots lors de son audition début octobre au Sénat - deux semaines à peine avant le conseil des ministres franco-allemand - évoquant les difficultés rencontrées sur le partage industriel du moteur du futur avion de combat franco-allemand. MTU Aero Engines, a ainsi refusé l'organisation industrielle qui prévoyait que Safran endosse la responsabilité du moteur.
« Nous voulons que les responsabilités soient clairement affichées, contrairement à ce qui avait été fait pour le moteur de l'Airbus A400M. Nous tenons donc à avoir un responsable par poste et MTU refuse que Safran joue ce rôle en matière de moteur », a déclaré le DGA. Il a ajouté « or, il n'y a pas photo entre Safran et MTU. Pourtant, MTU refuse et a obtenu le soutien du Bundestag et donc de l'administration ».
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