Le couperet est tombé dans le conflit qui oppose Boeing à Airbus depuis quinze ans. Le 2 octobre, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a donné son blanc-seing aux États-Unis pour taxer les importations de biens européens à hauteur de 7,5 milliards de dollars par an. Une arme dont pourrait se servir allégrement l'administration Trump, qui n'hésite pas à utiliser le protectionnisme pour servir sa politique commerciale. Pour autant, l'OMC pourrait bientôt autoriser l'Union européenne à faire de même. Airbus appelle à la détente et Boeing n'a pas encore réagi.
Cette décision fait suite à une action menée par les États-Unis auprès de l'OMC en 2004, pour dénoncer des aides au lancement et des subventions accordées par la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne à Airbus pour les programmes A380, puis A350. L'OMC a jugé que cela avait entraîné une distorsion de concurrence avec « cinq pertes de ventes ainsi...
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