En décembre 2013 débutait la plus dévastatrice épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. La Guinée, pays du patient zéro, avait été fortement affectée par ce fléau qui y a fait plus de 2 500 victimes.
Devenu infréquentable à ce moment-là, l'aéroport de la capitale a connu une baisse drastique de son trafic aérien. « Le nombre de passagers avait significativement chuté, à moins de 290 000 par an » se rappelle Abdelkader Yombounaud, directeur général adjoint de SOGEAC, Société de Gestion et d'Exploitation de l'Aéroport de Conakry.
Six ans plus tard, l'épidémie terminée, les activités socio-économiques ont progressivement repris dans cette nation de 11 millions d'habitants. La principale plateforme aéroportuaire connaît un regain de trafic. « Nous avons pratiquement doublé nos opérations. Conakry a enregistré plus de 500 000 passagers au cours de ces deux dernières années ».
Portée par la croissance de son trafic, SOGEAC veut...
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