Les aéroports parisiens d'Orly et de Charles-de-Gaulle ont enregistré en mai une progression modérée de 2,9% de leur trafic passagers, le développement des vols vers l'Amérique compensant "l'effet négatif" du ramadan, a annoncé vendredi leur gestionnaire Groupe ADP.
En tout, 9,2 millions de passagers ont été accueillis (contre 9,4 millions en avril), dont 6,4 millions à Paris-Charles de-Gaulle (+6,2%) et 2,8 millions à Paris-Orly (-4,2%).
"Cette tendance est notamment liée à l'effet négatif de l'évolution du calendrier du Ramadan, qui s'est déroulé du 6 mai au 4 juin en 2019, alors qu'il a eu lieu du 16 mai au 14 juin en 2018", précise un communiqué.
Le trafic international (hors Europe) est en progression de 2,6% grâce à une hausse du trafic vers les régions Amérique du Nord (+10%), Amérique latine (+14,9%), DOM-COM (+7,1%) et Asie-Pacifique (+3,8%). Les zones Afrique (-8,5%) et Moyen-Orient (-2,9%) sont elles en repli.
Le trafic Europe (hors France) est en progression de 4,4% et celui en France régresse de 0,9%. Le nombre de passagers en correspondance a bondi de 15,3%.
Depuis le début de l'année, le trafic de Paris Aéroports est en progression de 4,7%.
Le trafic du groupe turc TAV Airports, dont le Groupe ADP détient 46,1% du capital, a pour sa part encore chuté de 40,4% sur le mois de mai, toujours en raison du transfert des vols commerciaux d'Istanbul Atatürk vers le nouvel aéroport d'Istanbul depuis le 6 avril 2019, a expliqué le groupe.
Celui de l'aéroport de Santiago du Chili, dont le Groupe ADP détient 45% du capital, est en hausse de 8,2%.
Le trafic d'Amman, dont il est actionnaire à hauteur de 51%, est en baisse de 3,8%.