« La question centrale des assises est 'jusqu'où voulons-nous aller dans le redressement de la compétitivité du transport aérien ?' », selon Vincent Capo-Canellas, le sénateur de Seine-Saint-Denis. La réponse apportée ce matin par Elisabeth Borne semble être : « pas loin ». Car ni les dix-sept points de parts de marché perdues depuis les années 2000, ni les 90% de la croissance du trafic français captés par les compagnies étrangères, ni une année de discussions, colloques et tables rondes n'auront réussi à créer un sursaut au niveau du gouvernement. Clôturant les assises du transport aérien le 8 mars, la ministre des Transport n'a annoncé aucune grande mesure en faveur du secteur.
Elisabeth Borne a toutefois indiqué que les assises avaient abouti sur l'élaboration d'une « stratégie nationale collective pour la période qui s'ouvre jusqu'en 2025 ». Elle se décline en quatre axes : la transition écologique, la performance...
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