Si l'importance de Boeing pour Safran n'est plus à démontrer, l'année 2019 devrait encore en apporter la preuve. Le groupe va multiplier les efforts, au niveau de la production, du développement et de l'innovation pour répondre aux attentes de son client et désormais partenaire américain. Il s'agira ainsi de rattraper les retards du LEAP-1B, de se positionner sur la motorisation du NMA et de préparer la future génération de groupe auxiliaire de puissance (APU). Autant d'objectifs rappelés par Philippe Petitcolin, directeur général de Safran, lors de la présentation des résultats le 27 février.
Le rattrapage des retards sur LEAP - réalisé conjointement par Safran Aircraft Engines et GE Aviation au travers de la coentreprise CFM International - constitue à n'en pas douter un enjeu majeur. Philippe Petitcolin parle aujourd'hui d'une situation contrastée : « Pour Airbus, nous livrons à l'heure, avec 15 à 17 moteur par semaine sans hausse...
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