Mise à jour : les Pays-Bas ont depuis porté leur participation à 14% et ont indiqué qu'ils allaient en rester là.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Air France-KLM ne semble pas déborder d'enthousiasme face à l'entrée de l'Etat néerlandais dans son capital. Le groupe a réagi le 27 février en affirmant que son « Conseil d'administration sera très vigilant sur les conséquences de cette prise de participation pour le groupe, ses collaborateurs, sa gouvernance et la perception du marché ». L'acquisition s'est en effet faite « sans concertation », ni avec le conseil d'administration, ni avec le gouvernement français. Celui-ci, la qualifiant d'« inamicale », demande des explications.
Le ministre néerlandais des Finances Wopke Hoekstra a créé la surprise le 26 février en annonçant à son Parlement que l'Etat avait acquis 12,68% de participation dans le groupe franco-néerlandais, en devenant le deuxième actionnaire. Son objectif...
|