Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est voulu rassurant mercredi après l'annonce de la privatisation d'ADP affirmant que l'emploi serait préservé et les tarifs aéroportuaires contrôlés pour éviter de reproduire les erreurs commises lors de la privatisation des autoroutes. Le ministre a rencontré la direction du Groupe ADP au siège de l'entreprise à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), où il a été accueilli par une cinquantaine de manifestants inquiets.Une bousculade s'est produite à l'entrée du bâtiment où les salariés, mobilisés à l'appel de la CGT, la CFE-CGC, la CGT, FO et l'Unsa-SAPAP, ont finalement pu entrer. Une délégation a été reçue et un nouveau rendez-vous a été fixé à Bercy le 20 juin."Les salariés ont un statut. Ce statut ne sera pas remis en cause, nous sommes en train de définir un cahier des charges pour le futur concessionnaire (...) avec des obligations importantes", a affirmé le ministre devant les...
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