La commune de Saint-Aignan-Grandlieu, en bout de piste de l'aéroport de Nantes, a obtenu du gouvernement "des avancées" sur la protection des riverains, deux mois et demi après l'abandon du projet de transfert de la plateforme à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), a souligné samedi son maire. "Sur la protection des riverains, il est clair que nous avons obtenu des avancées, même si la meilleure avancée aurait été le transfert de l'aéroport parce qu'il y avait moins de riverains à protéger", a estimé Jean-Claude Lemasson, maire divers gauche de Saint-Aignan, lors d'une réunion d'information du Collectif des citoyens exposés au trafic aérien (Coceta). M. Lemasson, qui a rencontré jeudi le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, a eu "l'assurance" qu'un plan de prévention du bruit dans l'environnement (PPBE) "sera bien réalisé", une demande faite à l'Etat depuis novembre. Ce PPBE, obligatoire quand le trafic dépasse, comme à Nantes-Atlantique, les 50.000 mouvements...
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