A Toulouse, on cherche à limiter le facteur humain dans les catastrophes aériennes
31 MAR. 2018 | AFP | 738 mots
Casque sur la tête avec des électrodes partout, le pilote-cobaye prend les commandes du simulateur de la cabine de l'A320. Derrière lui, des enregistrements commencent: toutes les réactions de son cerveau vont être scrutées, analysées pour mieux comprendre le facteur humain dans les catastrophes aériennes.Depuis 2004, une vingtaine de chercheurs de l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace, ISAE-SupAéro à Toulouse, utilisent la neuroscience pour limiter le rôle du pilote ou de l'équipage dans les accidents aériens, très rares (un accident pour 4 millions de départs) mais où le facteur humain est en cause dans 70% des cas, selon les enquêtes.Les crashes du Rio-Paris d'Air France, de la Colgan Air à Buffalo (États-Unis), de la Turkish Airlines à Schipol (Pays-Pas) ou encore de la Yemenia dans l'Océan Indien ne sont que quelques exemples de catastrophes marquantes où la responsabilité des pilotes est engagée."L'être humain n'est pas très bon en...
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