Véritable séisme ou suite logique du mouvement engagé en 2005, l'Etat s'apprêterait à se désengager totalement de l'actionnariat du Groupe ADP. Certes, le gouvernement maintient pour l'instant que « rien n'est décidé », mais le gestionnaire des aéroports parisiens fait partie des favoris pour être privatisé dans le cadre de la loi « Pacte » (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises), présentée en avril prochain. Tout comme la loi dite « Macron » de 2015 avait permis la privatisation des sociétés aéroportuaires de Nice et de Lyon.
Si cela se confirme, certains y verront l'achèvement inéluctable du mouvement de privatisation entamé en 2005 avec la transformation d'Aéroports de Paris (devenu Groupe ADP) en société anonyme, puis les ouvertures successives de son capital. La part de l'Etat est ainsi passée à 68,4 % en 2006, à 60,4 % en 2008, 52,1 % en 2001 et...
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