Des mécaniciens d'Air France sont en grève ponctuellement depuis décembre pour dénoncer des écarts de salaires avec des collègues récemment embauchés, ainsi que des rémunérations trop faibles, des accusations que la direction a rejetées mercredi auprès de l'AFP.
Assemblées générales, arrêts de travail d'un jour ou de plusieurs heures, comité d'établissement envahi... Depuis son lancement, le mouvement est "très suivi" parmi les 2.000 mécaniciens "avions" travaillant en piste ou dans les hangars, principalement à Roissy, selon Jérôme Beaurain de SUD-Aérien.
A l'origine du conflit, l'embauche de mécaniciens touchant, à ancienneté équivalente, "au moins 300, 400 euros supplémentaires par mois" par rapport aux salariés déjà en place. De premières offres d'emploi n'ont pas trouvé de candidats car, dit-il à l'AFP, elles proposaient "des salaires équivalents aux nôtres", donc "inférieurs au marché".
Une négociation qui devait se tenir jeudi après-midi entre SUD et la direction a finalement été annulée...
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