La réallocation des terres de la ZAD proposée par les médiateurs en cas d'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes renforce les opposants, les "historiques" comme les "néo-ruraux", dans leur désir commun d'y inventer un nouveau modèle de gestion du foncier. "On n'a jamais été en aussi bonne posture de reprendre la main sur notre avenir et sur nos terres", constate, "prudent", l'agriculteur expropriable Marcel Thébault, qui s'était installé sur l'actuelle "zone à défendre" (ZAD) en 1999, à peine un an avant la relance du projet aéroportuaire du Grand Ouest, en Loire-Atlantique.Dans leur rapport actuellement dans les mains de l'exécutif, les trois experts chargés de sortir ce dossier controversé de l'impasse suggèrent, dans l'hypothèse d'un réaménagement du projet, un "programme novateur" sur l'actuelle ZAD de Notre-Dame-des-Landes, une fois l'ordre public rétabli.Ce programme, piloté par l'État et les acteurs locaux, coordonné par "un chargé de mission de haut niveau" nommé...
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