C'est un véritable tremblement de terre qui secoue Airbus et qui peut potentiellement fragiliser le géant de l'aéronautique européen pour de longues années. Avec le départ surprise de Fabrice Brégier et le non-renouvellement du mandat de Tom Enders, Airbus embarque vers une nouvelle époque qui inquiète en toute logique ses salariés, ses syndicats et même jusqu'au plus haut sommet de l'État. Pourtant Airbus ne pourra pas se permettre une longue crise de gouvernance, tant les défis sont déjà là.
Stabiliser sa gouvernance. Le secteur aéronautique se définit par des cycles longs et par une profonde mondialisation. Il n'aime pas les incertitudes et les changements de direction. Airbus va devoir prouver que son top management est indépendant de l'influence des États français et allemand. L'équipe dirigeante qui se mettra en place graduellement jusqu'au départ de Tom Enders devra aussi montrer que l'efficacité de l'activité avions commerciaux, qui représente 70%...
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