Airbus réunit son conseil d'administration jeudi dans un climat délétère en raison des affaires visant le groupe et des rumeurs sur l'avenir de ses plus hauts dirigeants, qui font craindre une déstabilisation du géant aéronautique, une situation suivie de près par Paris et Berlin.Peu avant l'échéance, plusieurs articles de presse ont évoqué le départ de l'Allemand Tom Enders et de son numéro deux français Fabrice Brégier, ce qui a conduit le patron d'Airbus à réaffirmer mardi qu'il restait à la tête du géant jusqu'en 2019.A Berlin, la porte-parole du ministère de l'Economie s'est refusée à toute spéculation après un article du Figaro mardi qui affirmait que Tom Enders ne briguerait pas un troisième mandat. "Je ne suis pas au courant d'une telle information", a déclaré Beate Baron. "Nous ne commentons pas, parce que nous ne participons pas à des spéculations de personnes", a-t-elle ajouté.Quant à un éventuel changement à...
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