Le rapport très attendu des médiateurs chargés d'aider l'exécutif à trancher entre le réaménagement de l'actuel aéroport de Nantes ou son transfert à Notre-Dame-des-Landes, ne privilégie aucune option, toutes deux "raisonnablement envisageables". En voici les principaux points. - Pas de solution parfaite -Les trois médiateurs, qui ont étudié les deux options à la lumière de l'activité économique et de l'emploi, de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme, des nuisances sonores, des impacts sur l'environnement, et de la dépense publique, pointent "l'absence de solution parfaite". Avec au moins "un handicap significatif" pour chacune: les nuisances sonores "significatives" en cas de réaménagement de Nantes-Atlantique, l'accroissement incontestable de "l'artificialisation des espaces agricoles et naturels ainsi que (de) l'étalement urbain" en cas de poursuite du projet de Notre-Dame-des-Landes. - Comparaison des coûts -La comparaison des coûts, pour l'Etat et les collectivités, fait apparaître un écart de l'ordre de 250 à 350 millions d'euros...
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